Pour choisir sa canne à pêche St Croix, il faut tout d’abord définir l’usage que l’on souhaite en faire. D’une manière générale, on distingue les différents modèles en fonction de leur puissance, de leur action et de leur longueur.
La puissance d’une canne est en principe indiquée par une lettre (UL ; L ; ML ; M ; MH ; H ; XH) d’une part, et par une plage d’utilisation d’autre part.
La lettre permet de situer facilement un modèle au sein d’une série mais ne peut pas toujours servir à comparer deux cannes issues de séries différentes. Pour être plus précis, une canne M destinée au Bass n’a rien de similaire avec une M destinée au Musky.
Pour pallier à cela, une plage d’utilisation est également indiquée. Celle-ci, exprimée en Oz (1 Oz = 28 grammes) sur les blanks, stipule les poids minimum et maximum de leurres permettant d’utiliser la canne dans les meilleures conditions. Cela ne veut pas dire que l’on ne peut rien lancer de plus léger ou de
plus lourd ; c’est simplement une indication d’utilisation optimale. En outre, il faut savoir que la plage haute est parfois sous-estimée chez St Croix (séries Mojo et Legend Tournament notamment).
L’action, quant à elle, désigne la propension du blank à travailler sur une longueur plus ou moins importante. On parle aussi de vitesse. L’indication donnée est X-Fast, Fast, Moderate Fast, Moderate ou Slow. Cela signifiant respectivement : très rapide ou action de pointe, rapide, semi-parabolique, parabolique et très souple.
Sans qu’il n’y ait de vérité absolue, on choisit généralement une canne très rapide (donc très raide) lorsque la transmission des informations du fond est primordiale. C’est le cas lors de la pratique des pêches tactiles comme la verticale par exemple ; également lorsque l’on souhaite pouvoir ferrer de façon
efficace des poissons à gueule dure. À contrario, on privilégiera une action plus Moderate (parabolique) lorsque la transmission des informations a moins d’incidence sur la détection des touches, comme par exemple lorsque l’on utilise des leurres à forte résistance dans l’eau produisant de grosses vibrations : ceci très accessoirement pour des raisons de confort, mais surtout parce qu’une canne souple limite grandement les risques de décrochages et permet dans certains cas de faciliter l’aspiration du leurre au moment de l’attaque (pêche du bass). Entre ces deux extrêmes très spécifiques, chacun pourra trouver le bon compromis.
En définitive, tout est possible ; il suffit simplement de tenir compte de tous les paramètres entourant vos pratiques.
En ce qui concerne la longueur, et en dehors des considérations de puissances et d’actions – puisqu’à diamètre équivalent, un blank court de même conception sera forcément plus raide qu’un blank plus long – elle aura surtout une incidence sur la facilité à contrôler sa bannière et sur les distances des lancers. En zones dégagées, une canne longue est plus confortable et permet d’atteindre de plus grandes distances. En milieux encombrés, un modèle plus court peut-être plus maniable. C’est une question de ressenti. Il convient de préciser, lorsque l’on parle de longueur, que la distance “utile” d’une canne conventionnelle pour pêcher les carnassiers d’eau douce aux leurres, est celle comprise entre le moulinet et le bout du scion. Deux cannes de 7′ n’ont pas forcément la même longueur utile. En effet, si elles possèdent des poignées de tailles différentes, leurs performances le seront aussi. Celle présentant une poignée plus courte permettra de compresser une plus grande partie du blank et sera généralement meilleure lanceuse. Encore une fois, cette analyse est volontairement très simpliste.
Pour finir, d’autres critères existent évidemment et influent sur les performances. Il s’agit des spécificités des carbones utilisés, de la qualité des résines ou encore des technologies développées par St. Croix que vous pourrez retrouver dans un article très prochainement. Le choix des anneaux ou encore des portes-moulinets a également son importance. Tous ces éléments combinés ensemble ont une incidence sur la solidité, la sensibilité et le poids principalement.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser dans l’espace commentaires juste en dessous. Je me ferai un plaisir d’y répondre et de vous aider dans le choix de votre canne St.Croix !
Pour choisir sa canne à pêche St Croix, il faut tout d’abord définir l’usage que l’on souhaite en faire. D’une manière générale, on distingue les différents modèles en fonction de leur puissance, de leur action et de leur longueur.
La puissance d’une canne est en principe indiquée par une lettre (UL ; L ; ML ; M ; MH ; H ; XH) d’une part, et par une plage d’utilisation d’autre part.
La lettre permet de situer facilement un modèle au sein d’une série mais ne peut pas toujours servir à comparer deux cannes issues de séries différentes. Pour être plus précis, une canne M destinée au Bass n’a rien de similaire avec une M destinée au Musky.
Pour pallier à cela, une plage d’utilisation est également indiquée. Celle-ci, exprimée en Oz (1 Oz = 28 grammes) sur les blanks, stipule les poids minimum et maximum de leurres permettant d’utiliser la canne dans les meilleures conditions. Cela ne veut pas dire que l’on ne peut rien lancer de plus léger ou de plus lourd ; c’est simplement une indication d’utilisation optimale. En outre, il faut savoir que la plage haute est parfois sous-estimée chez St Croix (séries Mojo Bass et Legend Tournament notamment).
L’action, quant à elle, désigne la propension du blank à travailler sur une longueur plus ou moins importante. On parle aussi de vitesse. L’indication donnée est X-Fast, Fast, Moderate Fast, Moderate ou Slow. Cela signifiant respectivement : très rapide ou action de pointe, rapide, semi-parabolique, parabolique et très souple.
Sans qu’il n’y ait de vérité absolue, on choisit généralement une canne très rapide (donc très raide) lorsque la transmission des informations du fond est primordiale. C’est le cas lors de la pratique des pêches tactiles comme la verticale par exemple ; également lorsque l’on souhaite pouvoir ferrer de façon efficace des poissons à gueule dure.
À contrario, on privilégiera une action plus Moderate (parabolique) lorsque la transmission des informations a moins d’incidence sur la détection des touches, comme par exemple lorsque l’on utilise des leurres à forte résistance dans l’eau produisant de grosses vibrations : ceci très accessoirement pour des raisons de confort, mais surtout parce qu’une canne souple limite grandement les risques de décrochages et permet dans certains cas de faciliter l’aspiration du leurre au moment de l’attaque (pêche du bass). Entre ces deux extrêmes très spécifiques, chacun pourra trouver le bon compromis.
En définitive, tout est possible ; il suffit simplement de tenir compte de tous les paramètres entourant vos pratiques.
En ce qui concerne la longueur, et en dehors des considérations de puissances et d’actions – puisqu’à diamètre équivalent, un blank court de même conception sera forcément plus raide qu’un blank plus long – elle aura surtout une incidence sur la facilité à contrôler sa bannière et sur les distances des lancers. En zones dégagées, une canne longue est plus confortable et permet d’atteindre de plus grandes distances. En milieux encombrés, un modèle plus court peut-être plus maniable. C’est une question de ressenti. Il convient de préciser, lorsque l’on parle de longueur, que la distance “utile” d’une canne conventionnelle pour pêcher les carnassiers d’eau douce aux leurres, est celle comprise entre le moulinet et le bout du scion. Deux cannes de 7′ n’ont pas forcément la même longueur utile. En effet, si elles possèdent des poignées de tailles différentes, leurs performances le seront aussi. Celle présentant une poignée plus courte permettra de compresser une plus grande partie du blank et sera généralement meilleure lanceuse. Encore une fois, cette analyse est volontairement très simpliste.
Pour finir, d’autres critères existent évidemment et influent sur les performances. Il s’agit des spécificités des carbones utilisés, de la qualité des résines ou encore des technologies développées par St. Croix que vous pourrez retrouver dans un article très prochainement. Le choix des anneaux ou encore des portes-moulinets a également son importance. Tous ces éléments combinés ensemble ont une incidence sur la solidité, la sensibilité et le poids principalement.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser dans l’espace commentaires juste en dessous. Je me ferai un plaisir d’y répondre et de vous aider dans le choix de votre canne St.Croix !
Bonjour Cyril,
Je possède une mojo plastics spinning et une mojo slop’n’frog. Je souhaiterais une canne qui prenne le relais entre les deux pour les pêches “light” du brochet. Au programme : pêche du bord/wading donc une seule canne et de la polyvalence. Pour les leurres : tout ce qui se ramène en linéaire avec des hameçons exposés. Voilà pourquoi je serai intéressé par la mojo Pitchin. Longueur ok pour la pêche du bord, puissance ok pour mes leurres et une action moderate fast qui pour moi est plus polyvalente et adapté aux leurres que je souhaite utiliser. Et surtout son action MF m’intéresse car je recherche de plus en plus des cannes qui “plie” et joueuses. Je dois vous avouer que la raideur de la slop’n’frog m’occasionne quand même beaucoup de raté et de décroche sur les pêches en linéaire.
Voilà, quel est votre avis sur mon choix ?
Il me semble que je vous avais déjà posé la question sur la mojo Pitchin mais je n’arrive pas à retrouver votre mail de réponse.