Réussir son ouverture de la truite aux leurres

L’ouverture de la pêche de la truite en première catégorie, le jour tant attendu de tous les amoureux de la pêche des salmonidés est presque là. Afin de maximiser ses chances de captures le jour «J », il est primordial de prendre plusieurs critères importants en compte.

Lou Lapeyre, notre spécialiste truite, vous donne quelques conseils pour réussir votre ouverture :

  • les types de leurres à privilégier,
  • les animations à pratiquer,
  • les cannes, moulinets et tresses à favoriser,
  • son combo fétiche.

UN POISSON EN ÉTAT LÉTHARGIQUE

L’ouverture de la truite rime généralement avec températures basses et eaux froides. Si comme moi vos spots de pêche sont situés aux pieds des montagnes, il y a fort à parier que l’eau de neige sera elle aussi de la partie !

Les truites déjà fatiguées après avoir passé un dur hiver, tombent dans un état léthargique dans l’eau gelée en raison de la fonte des neiges. Les poissons sont donc peu actifs et se déplacent peu ou sur de courtes périodes ; de ce fait, certaines zones seront donc plus intéressantes que d’autres.

Privilégiez les veines d’eau où passe la nourriture quand les poissons sont actifs : les calmes derrières des obstacles ainsi que les fosses et les bordures par exemple. Les truites y sont présentes à l’affût d’une proie qui pourrait passer à leur portée tout en minimisant leurs dépenses énergétiques .

En cette période de la saison, les heures les plus chaudes de la journée (12h/15h) sont souvent un bon créneau car l’eau et l’air se réchauffent, rendant les poissons plus actifs et plus enclins à s’alimenter.


QUELS LEURRES POUR QUELLES ANIMATIONS ?

Parlons maintenant des leurres ainsi que des animations. Si je devais choisir quatre types de leurres pour l’ouverture, je prendrais :

• Pour la prospection des zones profondes : un jerk minnow dur coulant ainsi qu’un modèle souple (Live Target Ghost Tail Minnow) monté sur tête plombée.

• Pour les pêches vers l’aval en faisant remonter le leurre face au courant : un jerk minnow flottant qui sera un allié de choix car on peut le laisser descendre le courant sur de longues distances et ainsi prospecter des zones difficiles d’accès tout en étant très discret.

• Pour les pêches vers l’amont le long des berges et dans les veines d’eau : un jerk minnow suspending qui aura l’avantage de rester dans la couche d’eau. Ces leurres permettent d’effectuer des récupérations lentes ou à la vitesse du courant pour une présentation la plus naturelle possible. Les suspending seront aussi redoutables d’efficacité sur des lancers 3/4 amont canne haute pour occuper le plus longtemps possible les veines dites « d’alimentation ».

Dans tous les cas et quel que soit le type de leurre que vous utiliserez, les vitesses de récupération lentes seront les plus adaptées pour faire craquer dame Fario le temps que les eaux se réchauffent.


UNE CANNE SENSIBLE ET RÉSONNANTE

Passons maintenant au choix du matériel. Pour la canne, et pour des pêches spécifiques aux poissons nageurs et leurres souples, je préconise des actions Fast ou X-Fast car cela apporte sensibilité, résonance et des animations très précises. Une longueur comprise entre 2m et 2m30 pour la pêche en moyenne et grande rivière me semble tout à fait adaptée.

Pour ce qui est du moulinet, une taille 2000 ou 3000 sera top ! En ce qui concerne la vitesse de récupération, comptez entre 75cm et 1m par tour de manivelle.

Les lignes pour la truite aux leurres maintenant, l’éternel débat ! Nylon, tresse, fluoro, nylon coated…En fait il n’y a pas de règle précise. Chacun à ses avantages et ses défauts. Certains sont statiques d’autres ont de l’élasticité. Certains ont une excellente résistance à l’abrasion, d’autres non.

C’est au pêcheur de se faire sa propre expérience et de voir avec quel matériau il se sent le plus à l’aise !

Personnellement, je suis un adepte de la tresse en 8 brins et des grands bas de ligne en fluoro (entre 6 et 8 m). Certes, ce sont des filaments statiques et les risques de décrochage sont plus importants si le frein de combat n’est pas bien réglé et que les inclinaisons de canne lors des combats ne sont pas bonnes… En revanche, ils autorisent un excellent contrôle et ressenti du travail des leurres et permettent des ferrages pénétrants même à grande distance (poissons nageurs et leurres souples).

Pour ce qui est de l’utilisation de cuillères tournantes et compte tenu de leur forte résistance à la traction dans l’eau, un nylon sera plus adapté.

Pour finir, je vous livre enfin mon combo fétiche :

J’utilise une canne St Croix Legend Elite X-Fast d’une longueur de 2,08 m (ES68MXF) pour une plage d’utilisation comprise entre 5,5/17,5 gr (réel max 25 gr) couplée à un Daiwa Exist LT 3000 récupérant environ 93 cm de ligne par tour de manivelle.

Le secret de Lou enfin révélé !
J’espère que cet article pourra être utile à certains d’entre-vous. N’hésitez pas à me laisser un commentaire sous cet article pour toute question générale sur la pêche de la truite. Je me ferai un plaisir d’y répondre !

Lou Lapeyre

Pro-Staff

Je m'appelle Lou Lapeyre, j'ai 29 ans et j'habite en Haute-Garonne, Midi-Pyrénées. Je pêche beaucoup en rivières et lacs de montagne à la recherche de Dame Fario. Pêcheur au toc sur mes premières années, je me suis ensuite orienté vers une approche aux leurres afin de cibler de plus beaux poissons. J'avoue aussi avoir un gros faible pour la pêche du sandre depuis quelques années, que ce soit en linéaire ou en verticale pour son comportement lunatique et sa touche si particulière. Ma technique de pêche favorite est la truite aux gros minnow, compris entre 10 et 17 cm pour la traque des gros spécimen en lacs et rivières.

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